L’animalerie située dans le hameau du Petit Neufpré, à Aire-sur-la-Lys, avait annoncé sur Facebook qu’elle fermerait définitivement le 31 janvier. Le gérant a changé d’avis.
Il souhaite modifier la boutique, pour se concentrer sur l’alimentation et les accessoires animaliers.
Les perruches ne piailleront plus, au 71 bis de la rue de Constantinople. Mais ce ne sera pas à cause d’une fermeture. Quinze jours après avoir annoncé, le 2 janvier, la fin de son activité sur Facebook, le patron d’Animal’Aire, Maximilien Dautriaux, est revenu sur sa décision. « Ça me trottait dans la tête… Quand on crée un commerce, on n’a pas envie de le lâcher. C’est notre bébé. » Il décide, après avoir pris conseil auprès d’autres spécialistes du secteur, de modifier son activité. « Je vais arrêter de vendre des animaux. »
« Ce n’est pas forcément l’activité la plus rentable de la boutique. »
Au départ, lorsqu’il s’est lancé en août 2012, Maximilien Dautriaux n’avait pas de boutique. « Je vendais de l’alimentation animale en ligne, et je livrais les éleveurs, que ce soit pour de la volaille, ou des chevaux. » En mars 2013, il s’installe rue de Constantinople, tout en continuant les livraisons et la vente en ligne. « Les locaux étaient plus petits, à l’époque. » Il agrandit en 2017. « On a vendu nos premières perruches le 1er décembre. »
Concurrence
Rongeurs, volailles et oiseaux animent les lieux, et les rendent plus attractifs. Mais les ventes ne décollent pas. Et « il me fallait une personne à temps plein, pour nettoyer les cages, prendre soin des animaux ». La concurrence de la grande distribution n’aide pas. « Action, Carrefour, Auchan… Ils ont tous des rayons d’alimentation animale, aujourd’hui. Pour un indépendant, comme moi, cette proximité n’aide pas. »
Après réflexion, Maximilien Dautriaux a donc décidé de se séparer de ses animaux, qui seront accueillis dans d’autres animaleries. « Ce n’est pas forcément l’activité la plus rentable de la boutique. » Il a décidé, à la place, de « développer » le rayon alimentaire, en mettant l’accent sur le conseil, et en proposant une gamme plus large de produits pour chats et chiens. Il va continuer à travailler directement avec les éleveurs. « Dans le contexte actuel (voir ci-dessous), c’est peut-être ça, l’avenir de l’animalerie. »