La Bassée Cédric, fleuriste, mise sur des choses simples pour appâter les clients. Le Jardin de Cédric a ouvert en début de mois, rue d’Estaires. Dans un contexte et une rue passante mais difficile, le fleuriste croit beaucoup au local dans lequel il a investi. Et dans le potentiel de La Bassée.
C’est le petit dernier sur La Bassée. Barbe finement taillée et chemise blanche, Cédric Clapcich a ouvert, en début de mois, son magasin de fleurs du côté de la rue d’Estaires. Le troisième sur la commune. Une boutique aérée au style épuré et aux couleurs claires. « Je crois que les gens de La Bassée attendent des choses simples, ils sont plus plantes que bouquets de fleurs coupées », a-t-il remarqué. Lui est originaire de Sallaumines et s’est reconverti dans la profession après avoir travaillé près de vingt ans dans le BTP. Il a flashé sur ce local dès qu’il a obtenu son diplôme à l’institut de Genech, en juin dernier.
Passage et parking
« Il y a du passage et un beau parking, c’est l’idéal ». Il n’a pas hésité un instant entre le bassin minier et la métropole. « Liévin, Lens ou les villes autour de chez moi, ce n’était même pas la peine car c’est saturé. » Pour se démarquer, Cédric sera un point relais pour les colis d’ici quelques jours à peine et compte lancer une livraison de fleurs et viennoiserie à domicile. « C’est quelque chose de très rare que je vais proposer gratuitement sur La Bassée d’ici la rentrée ». Qui n’a jamais rêvé d’un bouquet de roses et d’un bon croissant sans bouger de son lit le dimanche matin ?