Le spécialiste du marché jardin lance OptimizSales, un cabinet conseil en optimisation des structures commerciales. « Nous sommes dans une période de crise depuis deux, voire trois ans, la LME n’a pas facilité les choses, et la logistique devient de plus en plus compliquée.A cela s’ajoute l’éco taxe… « . C’est dans ce contexte qu’Ekke Munz a décidé de créer sa société de conseil, sur un marché qu’il connait bien : le jardin. En effet, ses vingt années dans le secteur l’ont fait passé par Gardena, Fitt o Compo (son dernier poste: Directeur de la division Grand Public Compo).
« La saisonnalité Jardin est tout sauf régulière, observe le spécialiste. Les acteurs font leurs chiffres en avril mai juin, ou en juin juillet, etc. Cette année, il n’y a pas eu de saison du tout ».
Conséquences : « Les entreprises doivent souvent réduire leurs effectifs ». Ces sociétés qui voient les coûts logistiques augmenter, et sont dépendantes de la météo se trouvent donc face à un enjeu de taille : « Difficile d’avoir toute l’année une force de vente, alors que le business s’effectue sur trois mois, résume Ekke Munz. Les entreprises n’ont pas forcément les moyens d’avoir quelqu’un qui mène la négociation pour elles en centrale d’achat. Elles ne peuvent pas monter les structures ».
C’est là que l’homme intervient. Il propose ses services à des entreprises étrangères (« déjà un client italien, et un allemand). C’est une opportunité pour les entreprises qui n’ont pas les moyens d’aller vers les centrales d’achat, GSA ou spécialistes. Depuis vingt ans sur le marché du jardin l’homme connait bien à la fois les acheteurs et les fabricants. « Les acheteurs en France changent souvent, parfois, les sociétés n’ont pas eu le temps d’aller au bout d’un référencement », remarque-t-il aussi.
« Il ne s’agit pas d’un travail d’agent, souligne Ekke Munz. Cela concerne la négociation ». Pour l’instant, il se concentre sur le marché Jardin (« car c’est là qu’est ma valeur ajoutée »). Il a déjà aussi des contacts avec le Danemark, et la Croatie. Ses interlocuteurs se montrent attentifs à l’approche. La demande est-elle forte? « Ca dépend des familles de produits. Personne ne va chercher à venir s’implanter en arrosage en France, car déjà pris par des acteurs forts ». « Avec le Made in France et compagnie, les acheteurs privilégient les acteurs en France, note le conseiller, pointant un impact sur les fournisseurs qui ont à s’adapter parfois à cette tendance. « Le Made in Allemagne, c’est bien aussi !, considère Ekke Munz. Pour moi, l’important, c’est le Made in Europe. Je ne voudrais pas des produits chinois ». Il insiste: « Même si les politiciens favorisent le Made in France, nous vivons en Europe ».
Sources : http://www.promojardin.com/flash-infos/ekke-munz-optimise-les-ventes/