Le printemps fait son retour le 20 mars. Pour beaucoup de Français, cette date va marquer la reprise des travaux au jardin. Mais au fait, quelles sont les régions de France où on jardine le plus ? Et le moins ? Voici les résultats pour 2015.
Pour les Français disposant d’un jardin, d’une terrasse ou d’un balcon, le retour du printemps est synonyme de reprise des travaux de jardinage. Pour mieux comprendre leurs pratiques, le site monEchelle.fr, première place de marché française spécialisée dans le bricolage et le jardinage, a voulu savoir quelles étaient les régions les plus actives et les raisons principales de cet engouement pour le jardinage.
Disparités régionales
Les résultats, publiés le 2 mars 2015, dégagent un premier point : les Français qui jardinent le plus se retrouvent dans des régions totalement dispersées sur le territoire national. Seuls points communs : des climats plutôt chauds et agréables, et des espaces de nature plus importants à la disposition des habitants.
Dans le Top 3 du classement, la Franche-Comté occupe ainsi la première place avec 5,94% d’achats de produits de jardin par habitant, suivie par l’Aquitaine avec 5,69%, et à la troisième place, le Languedoc-Roussillon (5,63%).
En bon dernier, se classe le Nord-Pas-de-Calais, précédé de l’Ile de France et des Pays de la Loire. « Si, dans l’ensemble, les Français adorent mettre les mains dans la terre, les régions ne sont pas toutes égales et nous avons observé de fortes disparités », expliquent Christian Raisson et Philippe de Chanville, cofondateurs de monEchelle.fr.
Le classement des régions où l’on jardine le plus
Le jardin, 2eme pièce de la maison
L’étude rappelle également que près de 7 Français sur 10 disposent d’un balcon ou d’un jardin privé ou partagé, et que, pour la plupart d’entre eux, « cet espace vert est devenu la 2ème pièce la plus importante de l’habitation ».
Pour 51% d’entre eux, le jardin a des vertus environnementales, mais les critères principaux se portent davantage sur les économies réalisées en cultivant soi-même ses légumes et ses fruits. La notion d’autosubsistance est donc particulièrement forte, alliée à la volonté de réaliser des économies (30% par an pour les légumes). Le fait d’être proche de la nature et celui de manger plus sainement sont par ailleurs des critères importants.
Enfin, côté tendance, les herbes aromatiques et les légumes de petite taille ont le vent en poupe, sans doute parce qu’ils ne nécessitent que peu d’espace de culture.
L’infographie complète
Méthodologie
Les données de plus de 120 000 comptes clients ont été analysées depuis juin 2014 sur plus de 30 000 références de produits liés au jardin. Les données clients sont réparties sur toute la France et la représentativité de chaque échantillon a été assurée par quotas (paniers moyens, localisation, nombre de produits) et proportionnellement aux densités de population par régions. Pour assurer une cohérence entre les chiffres des régions, le critère retenu a été le nombre d’achats par habitant.
