Une trentaine de producteurs et de fleuristes bretons adhèrent au Collectif de la fleur française, qui dispose d’une charte de bonnes pratiques. Ils se sont réunis à Vannes (Morbihan), lundi 30 janvier 2023. Place aux consommateurs désormais de faire le bon choix.
On célèbre la Saint-Valentin, dit fête des amoureux, le 14 février de chaque année. Une occasion d’offrir, entre autres, des fleurs. Mais attention, si on est sensibilisés un minimum à l’environnement et à la sauvegarde de la planète, le choix de fleurs à offrir est limité en cette saison. Des producteurs et des fleuristes français ont monté un Collectif de la fleur française, avec une charte qui préconise les bonnes pratiques. Pendant des années, les producteurs de fleurs et les fleuristes ont été écrasés par des industriels, peu scrupuleux en matière d’environnement, commente Tiphaine Turluche, fondatrice des Bottes d’Anémone à Vannes (Morbihan).
Des coccinelles contre les prédateurs
Une trentaine de fleuristes et de producteurs étaient réunis à Vannes, ce lundi 30 janvier 2023. Mais d’autres possibilités existent ! Comme la production de Soizic à Pont-Aven (Finistère). On arrose avec l’eau de pluie par exemple, on paille énormément nos terrains pour faire des économies d’eau. Cet été avec la canicule, nous devions arroser la nuit !
Les producteurs du collectif n’utilisent que rarement des pesticides. On peut soigner avec des huiles essentielles, mettre des coccinelles sur les plants pour qu’elles mangent les pucerons.
Peu de fleurs disponibles en février
Et surtout, fleuristes comme producteurs recommandent d’acheter des fleurs de saison. La Saint-Valentin ne tombe pas vraiment bien dans la saison, car il y a peu de fleurs disponibles en février et notamment en Bretagne, poursuit Tiphaine Turluche. Nous avons les premières anémones, un peu de mimosas, des renoncules, des giroflées. Beaucoup de fleurs viennent du sud de la France. Pour les roses durables, il va falloir attendre encore quelques mois. L’amour vaut bien un sacrifice pour la planète.