Le premier ministre lors de son allocution de ce soir a confirmé que les fleuristes pourront continuer leur activité durant ce week-end de Toussaint.
La Fédération Française des Fleuristes avait demandé cette dérogation dès l’annonce par le Président de la République du confinement.
C’est une bonne nouvelle pour la profession car outre le volume d’affaire réalisé, le stock en magasin est à ce jour extrêmement important.
Les fleuristes ont obtenu une dérogation d’ouverture des commerces et de vente jusqu’au dimanche 1er novembre inclus.
Une demande de dérogation faite pour éviter que les professionnels, artisans fleuristes, subissent une seconde fois des pertes colossales, qui, en mars pour mémoire, c’étaient chiffrées à plus de 40 000 000 euros. Pertes restant à ce jour non indemnisées. Auprès d’Alain Griset, Ministre Délégué au TPE/PME et à l’artisanat, cela constitue une victoire de la Fédération Française des Artisans Fleuristes, au service de tous les fleuristes.
La Toussaint, en termes de chiffre d’affaire, est un moment important, juste derrière la fête des mères et les fêtes de fin d’année. Les mois de novembre et de décembre représentent à eux seuls 25% du chiffre d’affaire annuel des fleuristes.
Pour la Toussaint, il était important que les fleuristes puissent écouler leurs stocks et répondre à la demande du public. Mais d’ores et déjà les préparatifs de l’Avent et les fêtes de Noël sont dans les tous les esprits.
C’est pourquoi, la FFAF incite, dès le 2 novembre, tous les fleuristes à poursuivre leur activité pendant cette période de confinement en mettant en place, dans l’application stricte des mesures barrières, la vente à emporter, la livraison et le retrait de commandes.
L’objectif à l’échelon national est que moins de 10% des fleuristes ferment complètement durant cette période.
La Fédération Française des Artisans Fleuristes demande au Gouvernement l’ouverture totale des fleuristes, professionnels du végétal au même titre que la jardinerie. A l’inverse du premier confinement, le fleuriste ne doit pas être le seul acteur du végétal, dont c’est le coeur de métier, pénalisé par une fermeture administrative au profit de la grande distribution.