Ils sont touchés par le confinement, et par la chute du nombre d’événements.
La filière du végétal souffre depuis le début de la crise sanitaire. En tout 2.000 fleuristes ont dû définitivement fermer boutique, d’après Europe 1, qui a consulté les chiffres de l’organisation interprofessionnelle du végétal (Val’hor). Soit une enseigne sur sept.
La fermeture des magasins avait déjà été très compliquée pour les commerçants, obligés de se débarrasser de leurs fleurs. Mais la sortie du confinement ne s’est pas accompagnée d’une reprise de l’activité à la hauteur de leurs espérances.
Mikaël Mercier, président de Val’hor, explique à Europe 1: «il n’y a pas eu de sépulture, comme c’est fait habituellement. Il n’y a pas eu non plus de mariages, et c’est une grosse activité pour les fleuristes. Plus globalement, il n’y a pas eu en France de séminaires d’entreprises, de congrès.»
Autant pour les congrès et séminaires, que pour la fréquentation des hôtels, l’activité est encore faible. Or, «pour les fleuristes qui sont dans les grandes villes, il n’y a pas eu de touristes étrangers, habituels clients des grands hôtels et donc pas de fleurissement dans les hôtels parce qu’ils étaient fermés», rajoute-t-il.
Une réponse
A t-on le droit de prétendre à la remise des charges en tant que faisant parti des commerces touchés par l’événementiel pour les fleuristes