Depuis le début de l’année, l’animalerie située au 30 boulevard Gorbella à Nice permet l’adoption de reptiles, rongeurs et oiseaux, en partenariat avec l’association La Tribu du fourmilier. On vous explique tout.
L’objectif est clair: faire 50% d’adoptions et 50% de ventes d’ici décembre. “Les associations qui recueillent des animaux ont de plus en plus de protégés, les animaleries sont souvent controversées… On a donc décidé de franchir le pas“, pose le gérant de l’animalerie Terranimo de Gorbella, Jonathan Camus.
Depuis janvier, il propose des reptiles, rongeurs et oiseaux à l’adoption. Un projet que l’animalerie nourrissait depuis longtemps et qui a pu être concrétisé avec l’aide d’Émilie, de l’association La Tribu du fourmilier.
Donner de la visibilité
“Il y a beaucoup de rongeurs abandonnés: on a plus de lapins que d’adoptants. En famille d’accueil, ils ne sont pas visibles. L’animalerie nous offre la visibilité qu’il nous manque“, détaille-t-elle. L’association récupère les animaux, les amène chez le vétérinaire, les met en quarantaine et, une fois qu’ils sont prêts pour l’adoption, en place une partie à l’animalerie. “C’est un partenariat qui fonctionne dans les deux sens. Si on n’a pas ce que cherche l’acheteur – on ne vend par exemple pas de chiens et de chats – on renvoie vers l’association“, complète Jonathan Camus.
Faire de la pédagogie
Outre soulager l’association azuréenne, le gérant fait de la pédagogie. “On accompagne les adoptants à notre façon. Je mets une petite fiche avec chaque animal adopté pour expliquer sa provenance et son histoire. Pour que les gens soient sensibilisés au début de vie très difficile de l’animal“, indique Jonathan Camus.
Ses vendeurs sont également formés à poser des questions sur le maintien de l’animal et rappellent que c’est un engagement sur le long terme. “Même pour un hamster qui vit deux ans, on explique que ça peut être long. Que, oui, l’enfant en veut un maintenant mais qu’il peut passer à autre chose dans quelques mois. Ce sera alors aux parents de prendre le relais“, poursuit-il.
Prolifération de lapins
Ils se donnent d’ailleurs le droit de refuser une vente ou une adoption. “On ne se fait pas de l’argent sur les animaux, on est attaché à leur bien-être. Ce n’est pas un business pour nous“, insiste Jonathan Camus.
“En famille d’accueil, nos lapins vivent en semi-liberté. Ce sera une exigence pour les adoptants“, illustre Émilie.
Depuis deux ou trois ans, elle note une prolifération de lapins à Cagnes (Nice-Matin de mercredi) et à Nice. “Il ne faut pas oublier que ça vit dix ans. Ça ne s’adopte pas à la légère: ça ne vit pas en cage et ce n’est pas forcément adapté pour les enfants, car caractériel. Et, surtout, il ne faut pas les faire se reproduire, il y en a trop“, alerte-t-elle.
Comment adopter
L’animalerie offre une visibilité à l’association. Les animaux sont donc ceux recueillis par La tribu du fourmilier. Elle s’occupe de leur sevrage, leur stérilisation, leur identification et leur suivi. Les petits rongeurs sont à prix libre et les lapins sont à 50 euros, pour aider l’association à payer leur identification.
L’animalerie Terranimo propose un pack bien-être pour chaque adoption, qui comprend les essentiels pour l’animal choisi. « Si les gens sont déjà équipés, on demande une photo de l’installation, qui sera ajoutée au dossier d’adoption », précise Jonathan Camus.
Contacter l’association La tribu du fourmilier
Mail. latribudufourmilier@gmail.com.
facebook.com/latribudufourmilier.
Contacter l’animalerie Terranimo, au 30 boulevard Gorbella.
Tél. 04 92 09 10 91.
facebook.com/animalerienice.