Ils sont une quinzaine à travailler dans ce commerce de plantes. Une initiative portée par les Papillons Blancs.
Au milieu des champs aux portes de Guipavas, une grande serre accueille la jardinerie Esatéo. Ici, la particularité est que les employés sont des personnes en situation de handicap.
Au total, ils sont 14, encadrés par deux « moniteurs d’atelier ». Le lieu se sépare en deux parties : une pépinière et une jardinerie.
Un emploi comme un autre
Cette initiative est portée par l’association des Papillons Blancs du Finistère, sous la forme d’un Esat (Établissement et services d’aide par le travail). Installée il y a trois ans à Guipavas, la jardinerie était auparavant implantée à Sainte-Anne-du-Portzic depuis les années 80. Elle recrute « des personnes handicapées assez autonomes », explique Mathieu Renon, chargé de mission aux Papillons Blancs.
Anne-Laure est employée depuis septans : « Je suis contente de travailler autour des fleurs, mais aussi avec la clientèle. C’est agréable d’échanger avec le public. » La plupart des salariés font 35 heures, même si certains bénéficient d’emplois du temps aménagés.
Les entreprises comme la jardinerie Esatéo seront mises à l’honneur, les 21 et 22 juin, lors d’un colloque « Handicap et travail, regards croisés européens » à Brest. « Nous souhaitons valoriser leur travail, indique Erik Schwartz, directeur de Kan ar Mor, l’un des organisateurs de cette rencontre. Le grand public pense qu’elles sont à part, mais les personnes handicapées font aussi fonctionner l’économie ! »