Benoît Ganem – ” Rien n’est jamais gagné. C’est comme l’Amour, un combat de chaque jour “

Paris – le 1er février 2018 – A l’occasion de son départ de la Présidence de Val’Hor, Benoît Ganem nous livre ses pensées après ses 3 ans au coeur de l’interprofession.

Luc NAROLLES – Après 3 ans à ce poste, vous quittez ce soir la Présidence de ValHor ? Quel est votre sentiment personnel ?

Benoît GANEM – Très heureux de cette belle aventure collective. J’ai le sentiment que nous avons contribué à faire avancer les lignes. Je suis encore plus convaincu qu’ensemble, nous pouvons porter des ambitions fortes pour notre filière.

Le sentiment aussi d’une belle équipe sous la responsabilité de Jean Marc Vasse Elle est composée de personnalités aussi discrètes qu’efficaces. Ils ont surtout le sens du collectif et ils mettent leurs compétences au service de la filière. Nous avons beaucoup de chance.

Il ne faut pas oublier les quelque 200 professionnels bénévoles qui consacrent du temps, bien souvent au détriment de leurs entreprises, pour défendre des dossiers collectifs. C’est l’ensemble de ces énergies qui nous rend plus solide.

Que retenez-vous de cette expérience à la tête de ValHor ?

Il n’y a pas une tête chez Val’hor. C’est la volonté de 10 familles qui permet d’avancer. Le président a juste un rôle de fédérateur mais il doit aussi s’assurer que « l’église soit au milieu du village ». Il ne doit pas servir la famille qui l’a mis en place mais « servir la cause » pour l’ensemble des familles.

Quelle(s) action(s) êtes-vous le plus fier ? Avez-vous pu mener à bien tous vos projets ?

Pour commencer, on arrive dans une organisation et on prend le relai. Il y a heureusement une belle continuité dans les actions. Nous avons fait avancer les sujets et adapté leurs évolutions aux besoins de notre monde. Mission Végétal est sans doute la traduction de notre maturité. Je veux dire de notre capacité à agir ensemble pour influer sur le monde de demain alors que nous savons que les retombées ne seront pas immédiatement perceptibles sur l’économie de la filière. Néanmoins, les retours sont exceptionnels et je suis convaincu qu’avec le temps nécessaire, nous allons contribuer à donner aux téléspectateurs qui nous regardent sur les chaînes du Group M6 ( 1 million) l’envie d’arbres, de plantes, de Fleurs.

Le deuxième sujet pour moi est l’adaptation de notre gouvernance a l’évolution du monde. Nous avons réuni les Présidents des familles à plusieurs reprises pour construire une gouvernance qui les met au Coeur des décisions à prendre pour administrer leur Interpro. Ce travail les a impliqués et les impliquera beaucoup plus. Le pari est de gagner en légitimité, en efficacité, à mieux rationaliser les moyens engagés, à être plus collectif et surtout complémentaire dans le travail de chaque Fédération avec les missions de l’interprofession. je pense que les choses vont dans le bon sens.

Voyez-vous ValHor différemment entre votre arrivée et maintenant ? Si oui avez-vous des exemples ?

Je connaissais Val’hor… mon regard n’a pas changé. J’ai toujours considéré que la tâche n’était pas facile mais je constate que ceux qui critiquent le plus; n’ont pas réellement la volonté de savoir ce qui s’y passe. Quand on se met autour de la table, quand on consacre du temps aux autres, quand on veut construire… on comprend vite que nous avons de belles personnes et de beaux projets avec et devant nous.

Que souhaitez-vous à votre successeur ?

Quand on sait qu’il est Breton, qu’il aime le sucré/salé, qu’il a les pieds sur et dans la terre et qu’il est proche des gens de la mer…. je lui souhaite bon vent.

Nous avons beaucoup de chance avec cette Présidence. C’est un homme bienveillant, à l’écoute et en même temps exigent et doté de vraies convictions. C’est les bons ingrédients pour poursuivre l’histoire.

Alors KENAVO

Et maintenant vers quel challenge allez -vous ?

Quelques jours de congés puis retrouver à plein temps mon entreprise et les Franchisés.

Qu’aimeriez-vous ajouter ?

Rien n’est jamais gagné. C’est comme l’Amour, un combat de chaque jour

Votre dernier jour à la tête de ValHor, quand vous allez quitter la salle, à qui allez-vous penser ?

A Max !!!! C’ est l’hôtel qui m’a hébergé a Val’hor pendant 3 ans mais pas que !