Une animalerie située à Echirolles (Isère) a été victime d’un vol dans la nuit du 12 au 13 novembre. Les malfaiteurs ont dérobé sept perroquets, dont la valeur est estimée à 12 000 euros.
On connaissait le « coup de la perruche », une ruse utilisée par certains cambrioleurs pour détourner l’attention des victimes, mais pas encore le hold-up de perroquet. Le vol des oiseaux exotiques pourrait bien devenir une mode chez les malfaiteurs, jamais à court d’imagination. Et cette fois, le « casse » a été commis à Echirolles, près de Grenoble.
Dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 novembre, des voleurs se seraient introduits par le toit dans l’animalerie Maxi Zoo, située sur la zone commerciale de Comboire, selon le quotidien Le Dauphiné libéré. Parmi toutes les espèces animales présentes dans le magasin, les bandits jettent leur dévolue sur les oiseaux exotiques. Mais pas n’importe lesquels : des perroquets.
« De 1 500 à 1 700 euros » pour chaque volatile
Au total, ils dérobent sept oiseaux de trois espèces différentes : perroquets gris du Gabon, cacatoès de Ducorps et cacatoès rosalbin. Un butin estimé à près de 12 000 euros, sans compter les dégâts matériels causés par l’effraction des malfaiteurs. « Ces animaux coûtent chacun entre 1 500 et 1 700 euros. Le vol a donc été commis par des gens qui connaissent le milieu animalier », confirme l’un des salariés de Maxi Zoo.
L’acquisition de ces spécimens d’oiseaux est régie par la convention de Washington, un accord international visant à contrôler le commerce des espèces menacées en préservant la biodiversité. La police grenobloise a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances du vol. Connus pour leur capacité à imiter la voix humaine, les volatiles pourraient bien livrer aux enquêteurs l’identité de leurs kidnappeurs.