C’est officiel : la candidature d’Angers a été retenue pour accueillir le congrès mondial de l’horticulture.
« Nous nous sommes préparés comme pour une candidature aux Jeux olympiques. » La ville d’Angers, Végépolys, l’Université d’Angers, Agrocampus ouest, l’Institut national de la recherche agronomique et le Centre international de recherche agronomique pour le développement ont réussi leur opération de séduction auprès du jury. Après Brisbane (Australie) en 2014 et Istanbul (Turquie) en 2018, la ville du roi René hébergera, en 2022, le Congrès international de l’horticulture. Un événement scientifique de rayonnement mondial.
Au nez et à la barbe de Pékin, qui était aussi sur les rangs. « Dans notre argumentaire, nous avons insisté sur les liens entre les chercheurs et les entreprises », raconte Emmanuelle Rousseau, de Végépolys, le pôle de compétitivité du végétal à Angers. Fin août 2022, 3 000 scientifiques de tous les pays convergeront à Angers pour un immense « brassage de connaissances ».
« Les chercheurs qui travaillent sur un même thème dans le monde entier en profitent pour se rencontrer », poursuit Emmanuelle Rousseau. Ils échangeront non seulement sur l’horticulture, mais aussi sur toutes les filières végétales spécialisées : fruits, légumes, semences, vin, plantes ornementales…
« En choisissant Angers, la Société internationale de science et d’horticulture reconnaît l’importance de la filière végétale sur notre territoire », s’est félicité Christophe Béchu, maire d’Angers.
En Anjou, le secteur du végétal rassemble 4 000 entreprises, 25 000 emplois, 450 chercheurs et 2 500 étudiants.