Excédé, Jean-Luc Diaz, le fleuriste, s’est fait livrer devant son magasin, C’est vrai qu’il vaut mieux le dire avec des fleurs. Mais, hier, en début d’après-midi, la situation était plutôt épineuse du côté de la place Lapérouse en travaux, à hauteur du magasin Libre fleurs. Un énorme semi-remorque est venu livrer Jean-Luc Diaz, le fleuriste, pour la Saint-Valentin. Une gageure dans le genre compte-tenu de la configuration des lieux. Le poids-lourd, qui arrivait de Hollande, a déjà eu du mal à se glisser à l’angle du supermarché 8 à Huit avant de venir se garer devant le magasin de fleurs. Les voitures ont pu se faufiler avant qu’un bus de la C2A ne se retrouve coincé pendant près de 15 mn. On imagine la suite : un joli bouchon. Deux policiers municipaux ont dû reculer les barrières du chantier afin de libérer le flot de mécontents.
«Je pensais avoir passé le plus difficile lorsque les travaux se sont déplacés de l’autre côté de la place. Et bénéficier, ainsi d’un peu plus d’espace pour livrer mon commerce, explique Jean-Luc Diaz, le fleuriste. Depuis près d’un an, ce semi-remorque me livre à Lescure et j’assure le transport jusqu’au magasin. Mais on repousse toujours les barrières et les blocs en béton. On ne peut plus rien faire. Personne ne se préoccupe de savoir comment font les commerçants pour survivre derrière ces barricades. Sans aucune concertation, on m’a posé trois énormes blocs en béton devant le magasin».
Excédé, le fleuriste a vu rouge (comme ses roses de Hollande) et demandé à Marco, le chauffeur, de le livrer dans la rue ! Les automobilistes coincés s’en souviendront. L’histoire ne dit pas si le semi-remorque reviendra livrer toutes les semaines en ville.