L’auteur du méfait n’aura guère eu le temps de profiter de sa prise. Il a été interpellé par les policiers ternois le lendemain de son « rapt ».
Le gris du Gabon est particulièrement prisé en France. Son prix parle de lui-même, vendu pour la bagatelle de… 1 600 euros. Mais apparemment, au-delà de l’intérêt financier, c’est celui porté aux perroquets qui a poussé ce jeune homme à la faute.
Ce mercredi, l’auteur des faits, âgé d’une vingtaine d’années, « visite » une première fois le magasin d’animalerie et de jardinage de Condren, Jardi’Aisne, le matin, avec un ami. Il repasse le jour même, l’après-midi, accompagné de trois femmes. Là, il ouvre la cage de sa proie, à peine âgée de 6mois, et la cache sous son manteau. Ainsi placé dans le noir, l’animal ne bouge plus.
Les responsables du magasin ne tardent pas à découvrir le vol et le signalent aussitôt à la police ternoise, lui fournissant également des photos des suspects, repérés via un système de vidéosurveillance. Des clichés « remis à toutes les polices et gendarmeries du département, ainsi qu’au centre commercial » de Viry-Noureuil, indique la Brigade de sûreté urbaine.
Retrouvé en 24 heures
La BSU ternoise ne mettra d’ailleurs pas longtemps à trouver le voleur. Il est repéré dans un nouveau commerce le jeudi. Toujours accompagné des trois femmes, dont une avec une poussette, il est rapidement identifié par la sécurité. Celle-ci prévient les forces de l’ordre, qui l’interpellent.
Ses « accompagnatrices », elles, n’auraient rien à voir avec l’affaire. Le jeune homme sera donc le seul à être convoqué devant le tribunal en mars prochain pour vol avec récidive. Le perroquet, lui, a pu être rendu à ses maîtres.