En ce dimanche du 1er mai, on s’offre du muguet. Et même si la tradition s’est un peu perdue, la vente de cette herbacée représente des dizaines de millions d’euros chaque année.
C’est la tradition. Chaque 1er mai, on offre du muguet. Au-delà du symbole, la vente de cette herbacée est un business florissant qui représente des dizaines de millions d’euros chaque année. Voici cinq chiffres pour mieux comprendre.
26,5 millions d’euros
Chez les professionnels des plantes (fleuristes, magasins, jardineries, exploitations) les Français ont dépensé 23,6 millions d’euros en 2015 pour acheter du muguet le 1er mai. Un chiffre en baisse de 11% par rapport à l’année précédente (26,5 millions d’euros). Selon Le Figaro, “si l’on comprend les achats effectués sur la voie publique par les vendeurs d’un jour”, ce chiffre quadruple et le marché global serait en fait de 100 millions d’euros.
45,4%
Ce sont les retraités qui achètent le plus du muguet : 45,4%. Juste derrière, on retrouve les ouvriers (17,2%), suivis des employés (11%), des professions intermédiaires (8,7%) et enfin les cadres (7,1%).
3,50 euros
Le 1er mai, on peut trouver du muguet un peu partout. Chez un fleuriste bien sûr, mais aussi au coin de la rue. Alors, combien ça coûte ? Un bouquet de trois brins coûte en moyenne 3,50 euros selon l’Agreste.
6000 personnes
Avec près de 60 millions de brins de muguet vendus chaque année, il faut de la main d’oeuvre. En tout, ils sont près de 6000 salariés à faire la cueillette de l’herbacée chaque année, dont 4000 saisonnier et 2000 salariés travaillant chez les maraîchers.
85%
Pour la culture du muguet, qui n’aime pas trop le soleil, il faut un climat océanique doux et humide. En France, 85% de cette herbacée est produit par les maraîchers nantais, soit 45 millions de brins. Le reste provient de la région de Bordeaux.
TF1
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2014
